"L'Algérie est signataire de la convention contre l'usage des armes chimiques et ne sera pas un pays qui soutiendra l'usage de ce genre d'armes", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur l'agression contre la Syrie, précisant, qu'"il fallait attendre d'abord une commission d'enquête". "Malheureusement, ça n'a pas été le cas", a déploré M. Ouyahia. Réitérant la position officielle de l'Algérie quant au règlement politique du conflit syrien, M. Ouhayia, a soutenu que "malheureusement, ces frappes vont encore créer une atmosphère qui ne manquera pas de peser négativement sur une dynamique de règlement politique de la crise syrienne". Quant conséquences de ces frappes occidentales sur la région, il a fait observer que "de toute manière, le monde arabe connaît ces derniers temps des tragédies". "Il serait plus sage de laisser au sommet de la Ligue arabe qui se tiendra demain à Djeddah (Arabie Saoudite) le soin aux Etats arabes de dire ce qu'ils pensent de toute cette situation", a déclaré le Premier ministre. L'intervention militaire occidentale contre la Syrie, qualifiée dans plusieurs réactions d'"agression contre un pays souverain", n'a pas été autorisée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon la Russie, un total de 103 missiles de croisière ont été tirés par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, dont des missiles américains Tomahawk, et 71 d'entre eux ont été interceptées par la défense antiaérienne syrienne.